La Meute
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
La Meute

Bienvenue dans la Tanière des Loups
 
AccueilAccueil  PortailPortail  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

 

 [VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là?

Aller en bas 
+2
Elen
Alasiae
6 participants
AuteurMessage
Alasiae
Ancien loup
Alasiae


Nombre de messages : 67
Race : Elfe des Lunes
Date d'inscription : 14/06/2006

[VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là? Empty
MessageSujet: [VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là?   [VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là? EmptyVen 14 Juil - 22:05

La demeure des parents d’Alasiae semblait aussi fragile et aussi grossière qu’une maison de poupée. Lytharion, chaman du clan des loups élu par Lüwo se sentait à l’étroit mais après tout la demeure n’avait pas été conçue pour des personnalités aussi importante qu’un chaman.

Une femme était allongée sur le lit de fortune et uniquement éclairé de lanternes à huile. Le travail se faisait douloureux. Les traits tirés sur le visage en sueur, la mère révélait ainsi l’ampleur des contractions.
Le mari tenait la main frêle de la femme qui se refermait sur ses doigt endoloris par la pression. Des gouttelettes de sueurs perlèrent sur les visages des futurs parents.

Après quelques heures, un bébé fit son apparition. C’était une petite fille. Le chaman lui dessina en même temps que les premiers soins un saïka sur l’enfant portant à partir de cette tradition le nom d’Alasiae.
Le ciel s’était considérablement assombrit depuis qu’Alasiae naquit !Un vent humide et oppressant faisait pencher les arbres. Le tonnerre grondait à l’horizon. Une nouvelle tempête se préparait. Le village était silencieux ce qui ne ressemblait pas aux loups.
Un elfe mâle entra dans la demeure.

« Les Quatarites arrivent !Les quatarites ! Ils ont déjà massacrés des villages de clans voisins ! »

Lytharion prenait congé des jeunes parents pour parler des stratégies avec les membres de la meute. Il fut dit qu’il fallait lutter et défendre leur terre.

Le groupe rebelle des hommes-sauvages suivait la route du Nord en direction de la Meute, pou voir ce qu’ils pourraient piller d’intéressant. La meute était l’endroit où le totem était censé rassembler le clan des elfes. Ils se passait une chose étrange. Une odeur âcre, de la fumée s’élevait du clan des loups. Cela faisait plus d’une journée que l’alerte avait sonnée. Chaque elfe arme à la main était prêt à défendre femmes, enfants et frères.

Des nuages noirs de fumée tourbillonnante contre le ciel un peu plus pâle.
Après une lutte acharnée, les demeures étaient en flammes. Des Quatarins courraient dans les chemins à travers chaque habitacle en faisant des moulinets avec leurs épées, poursuivant les elfes qui essayaient furtivement de parer les coups.

Pendant ce chaos certains hommes-sauvages rebelles étaient désignés pour capturer chaque nouveau-né afin de les élevés espérant connaître le secret des totems. Il ne fit pas d’exception pour le sort d’Alasiae.

Mais sous cette scène atroce les pères elfes s’insurgeaient à cette vue. L’un des premiers préceptes des loups étaient de défendre les faibles, les innocents de leur clan. Ils portaient secours aux leurs.

La victoire fut pour les loups. Seulement certains Quatarins purent partir avec du butin et des nouveau-nés.

A la fin de chaque automne en novembre, la neige arrive en rafales du nord et isole totalement la forêt de Quatar. Cela dure jusqu’en avril, longtemps après la fin de l’hiver. et la fonte des neiges provoque des crues et des cascades rageuses qui persiste jusqu’à la fin du printemps. Il s’était passé une bonne quinzaine d’années depuis le carnage à la meute.
Durant 15 ans, où Alasiae et d’autres enfants de son clan furent élevés en esclave chez les Quatarites. Quinze longues années qui permis à leur colère et leur rage de liberté de grandir macabrement.

Le quatarite qui avait pris sous sa responsabilité l’éducation d’Alasiae la réveilla brutalement en pleine nuit.

« Lève toi ! Nous allons chasser le loup ! »
Il lui donna un arc et une dague. Lui Il s’était habillé d’une armure, d’un bouclier et d’une épée bâtarde.

Ils avaient parcouru des mètres de marches. Alasiae vit son maître fatigué s’assoupir en s’asseyant sur un rocher adosser contre un arbre. L’elfe en profita pour fuir et découvrir la liberté.

Elle finit sa course en se trouvant face à un lac. Elle était trempée jusqu’aux os. Serrant sa dague contre elle, grelottant de froid, elle ne bougeait plus, incapable de s’arracher au spectacle qu’elle venait de découvrir à travers la bruine.

Poussée par un profond désir, elle s’avança et plongea nue, dans le lac. Elle nagea des heures dans l’eau glacée. Elle sortit puis se coucha sur la berge, ses longs cheveux noirs bleutés étalés sur l’herbe. Elle ferma les yeux, parfaitement nue, laissant la pluie de l’hivers mouiller sa peau fine et mâte. Elle ne semblait pas souffrir du froid, ni chercher à se sécher après sa baignade.

Le quatarite de son côté qui s’était aperçu de son absence, partit à sa recherche. Il s’était blottit dans les roseaux. Il sourit en contemplant les courbes du corps que la pluie faisait briller d’un éclat cuivré. Alasiae était mince en pleine puberté. Entre ses seins généreux, la pluie formait un ruisseau coulant le long de son ventre jusqu'à son sexe.

Alasiae paraissait endormie. Lentement l’elfe se redressa chassant de ses doigts fins et encore enfantins les brins d’herbe collés à sa peau cuivrée. Elle enfila ses vêtements qu’elle avait laissés éparpillé sur le sol en hâte de se trouver à l’eau.

Le quatarite s’approchait sans un bruit, pour la toucher de ses doigts. Il déglutit subjugué par ces cheveux noirs ruisselant d’un filet d’eau jusqu’entre les cuisse de l’elfe. La pluie d’hivers continuait de tomber, mêlant le lac le ciel et les berges en une couleur commune d’un bleu sombre et obscure. Le quatarite éternua, Alasiae sursauta. Mais l’homme de tout son haut dominait sur l’adolescente qui était terrorisée.

Il était dressé, jusqu’à côté d’elle. Il ricana. L’habit de l’elfe collait à la peau humide laissant apparaître les courbes de son corps pratiquement femme. Il n’avait qu’à tendre la main. Il s’abaissa faisant reculer d’un pas la jeune fille. Il plaqua sa paume sur la peau et glissa jusqu’à ses seins et jura :

« Saleté d’elfe ! Catin !

Le quatarite la saisit par les hanches, arrachant ses vêtement de l’elfe la faisant coucher dans l’herbe.

Lâchez moi ! Hurla Alasiae se débattant de l’emprise masculine et obscène.

Tais toi ! Je vais te réchauffer ! Tu as froid et tu trembles. Mon ventre est en feu. Je vais te réchauffer catin. Tu vas voir ! Dit-il !

La chaleur entre ses reins était trop forte. Insupportable. IL défit son ceinturon. Il s’agenouilla entre les jambes de l’elfe qu’il écarta.

Non ! Lâchez moi ! ! !

Au moment où Alasiae cria, une atroce douleur survint dans les entrailles du quatarite. Il se redressa les mains sur son ventre, les yeux écarquillés de stupeur, le souffle coupé par la souffrance. Son ventre, ses intestins, son sexe étaient en sang poignardés par la main de l’elfe armée de la dague. Il ouvrit la bouche pour hurler. Mais Alasiae folle de rage s’acharna sur lui les deux mains sur la dague.

Son corps était couvert de sang, sous le peu de clarté, on le voyait recouvert de noir. La dernière chose qu’il vit avant de mourir fut la haine et le sourire satisfait de l’elfe en pleure.

Après cette nuit là, Alasiae portait la haine envers les quatarites. Elle parcourait la forêt atteignant la demeure de son maître assassiné. Elle prit une torche l’alluma et la lança afin que les flammes brûlent tout. Des quatarins sortirent et se lancèrent sur elle. Mais les autres elfes loups esclaves se regroupèrent afin de lui prêter mains fortes.

Un nouveau carnage ! Des quatarites gisaient à terre. Les autres faces aux flammes et à la fureur des esclaves préféraient fuir et annoncer ce qui venait de ce passer.

Du feu ! Des flammes ! De la fumée ! Une grosse fumée noire. Il y avait bien une vingtaines de corps étendus par terre. Tous les loups avaient survécu. Alasiae était à genoux les mains et le corps souillé par les multitudes de meurtres qu’elle venait d’accomplir.

Ce qui provoqua dans son esprit un blocage. Elle confondit les quatarites pour sa famille. Elle prit se meurtre pour la faute d’un autre.
Depuis ce jour, un visage ce grava dans son esprit. Elle le prit pour l’assassin. Elle développa en la présence d’être civilisé une maladie psychologique la mythomanie. Seule la confiance et l’amour pourra la soigner.

A la suite de ses crimes, elle fuit la forêt de l’ombre. Elle erra dans les profondeurs inconnues de la flore. Perdue dans la forêt, entourée de cyprès, Alasiae sanglotait en silence, sur un tronc mort et déraciné. De son innocence à son espoir de vivre, il ne lui restait d’elle une elfe couverte de sang et de cendres. Son cœur était nu et sombre. Elle qui était pleine de vie et de rébellion, elle était réduite à attendre là, parqué comme une âme déchue que la Vie lui accorde une nouvelle chance.

Soudain un grand canidé apparut. Elle sursauta. Un loup imposant se présentait à elle. Tendît que d’autres individus s’approchaient en s’allongeant docilement, Alasiae ressentait une présence familière. Le loup immobile dans l’obscurité de la forêt se mit à hurler. Les autres le regardèrent, et intrigués par son chant, il se redressèrent en se joignant à sa complainte. Les loups hurlent rarement en présence d’elfes ou autres races dites civilisés et intelligentes dotées de la parole.

Et personne ne comprenant le chant de ces canidés sauf Lüwo et le chaman, elfe que Lüwo élisait. Ce chant semblait être un appel. Alasiae aussi attentive que possible sous le regard des loups, les rejoignit enlaça le loup alpha et sentit à travers son étreinte la douceur et la chaleur d’une fourrure qui se voulait rassurante.

Elle passa la nuit avec eux. Elle vécu de longues années de sa vie. Devenue membre à part entière des canidés, elle chassait courrait dansait, chantait pleurait et vivait comme eux. Mais autour de ses 20 printemps, Alasiae eut le sang glacé par une vision affreuse. Un soir de pleine lune, alors qu’elle était partie avec un jeune loup, à travers les sous-bois obscurs, des gémissements et des couinements vibraient. Elle et son compagnon de route avaient instinctivement reconnu leurs congénères. Ils accouraient et arrivèrent face à des carcasses étendues et blessées au sol.

Alasiae s’avança comme un zombie pâle avec son cœur se serrant un peu plus à chaque pas. Les canidés blessés avaient un regard effrayé. Un à un la vie s’en alla à travers de profond gémissements.

A travers cette image intolérable, Alasiae n’avait pas entendu son compagnon grogner. Quand elle le chercha des yeux, elle s’arrêta saisie d’angoisse ! Et son regard se posa sur un homme ! Un quatarite agenouillé les mains en sang et son vêtement tacheté, devant une carcasse aux entrailles sorties.

Il sursauta quand le loup accompagnant Alasiae lui attrapa le bras. De sa mâchoire puissante l’animal ferma sa gueule sur sa prise. Il força au point qu’il entendit un bruit. Les os venaient de se briser. Mais le quatarite avec son autre bras le dégagea violemment. Ensuite il se mit à hurler de douleur. Alasiae en profita pour prendre sa dague et la planter dans le thorax de son ennemi. Elle lacéra si profondément que la peau tranchée laissait jaillir un filet impressionnant de sang.

L’homme n’était pas seul ! Son cris avait fait rappliquer deux autres quatarins. En voyant les deux autres sauvages, le goût du meurtre, le goût du sang qu’elle eut dans la bouche en léchant ses mains souillées, Alasiae prit l’épée de sa proie. Le regard assassin, les yeux brûlant, son corps secoué par des sauts spasmodiques, elle ouvrit le ventre du cadavre. Elle mit ses mains dedans pour en sortir le foie. Il était encore chaud. Elle porta cet organe à sa bouche. De pleines dents elle mordit dedans. Et elle en mangea un bout et donna le reste au loup qui le dévora. Le sang dégoulinait et entourait la bouche féminine de l’elfe. Toute dégoulinante laissant s’échapper des filet de sang formant une barbichette et une moustache. Elle souriait aux hommes en montrant ses dents rougies. Le regard des sauvages submergeait d’horreur et de terreur.

Sous cette scène affreuse, ils prirent leurs jambes à leur coup. Mais Alasiae sentit son désir de vengeance et de tuer. Elle se mit alors à leur poursuite en appelant son ami seul survivant des loups :

« Wolfy ! Vengeons nos frères ! Que le crime réponde aux crimes ! »

La fureur d’Alasiae était telle que rien ne pouvait l’arrêter sauf le meurtre de ses deux quatarites. Ils étaient cachés dans un village. Le leur. Comme par hasard, les fondateurs de cet endroit civilisé étaient les survivants de sa première rébellion sanguinaire. Elle avait son odorat et son ouïe très affûtés en période de chasse. Aidée par Wolfy, elle les retrouva dans le petit matin.

Alasiae fut attendue par un groupe armé ! Elle les reconnu pour avoir cinq ans plus tôt vécu avec eux ! Voir même massacré leur village !
Le combat fit rage. Pendant cette lutte acharnée, le ciel s’assombrit et s’abaissait dangereusement. Comme si les dieux guerroyaient le ciel se mit à gronder et à jeter des éclaires ! LE tonnerre accompagnait la violence des coups ! Alasiae et Wolfy se vit projeté des milliers de fois à terre, arrachant à tous les deux un œil. Mais ils contre attaquaient aussi vite. Ils tuaient et tuaient !

A la frayeur générale, la foudre se mêla au massacre. Elle tomba plusieurs fois. Elle embrasait dans un feu infernal et gigantesque les maisons, les arbres…Tout !

Ce brasier géant prenait de l’ampleur. La panique générale, les quatarites partir dans tous les sens, les femmes et enfants hurlèrent. Tous périrent. Alasiae se trouvait alors face aux deux hommes de la forêt. Elle décapita le premier et transperça le second pendant qu’ils étaient dans un état de panique. Mais blessée, elle s’évanouit après avoir revu la personne qu’elle n’oubliera jamais, fuir. Elle fut ramenée dans la forêt par Wolfy qui lui se laissait aller une fois hors de danger.

à suivre.....


Dernière édition par le Dim 16 Juil - 1:34, édité 5 fois
Revenir en haut Aller en bas
Elen
Gardien du Savoir
Elen


Nombre de messages : 1026
Race : Elfe des Lunes
Date d'inscription : 20/02/2005

[VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là? Empty
MessageSujet: Re: [VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là?   [VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là? EmptyVen 14 Juil - 23:08

Quelques petites erreurs :

-les Quatarites, pas Quatarins je crois
-c'est pas la Forêt des Ombres où vivent les Quatarites, mais chais plus son nom

Autrement, je trouve ça super ^^
Revenir en haut Aller en bas
Luwö
Hôte



Nombre de messages : 240
Race : Totem des Loups
Date d'inscription : 15/02/2005

[VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là? Empty
MessageSujet: Re: [VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là?   [VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là? EmptySam 15 Juil - 1:35

La forêt de quatar tout simplement...
sinon les saison et les mois n'existent pas su olympia, dans ton cas ca serai plutot l'engourdissement et...une saison approprié a avril :p.

Mais c'est très bien écrit ^^'.
Revenir en haut Aller en bas
Galfiw
Ancien loup
Galfiw


Nombre de messages : 99
Race : Elfe des Lunes
Date d'inscription : 08/07/2006

[VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là? Empty
MessageSujet: Re: [VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là?   [VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là? EmptySam 15 Juil - 9:56

bravo bravo Tès bien écrit !! Dès le matin j'adore Best
Je t'aimeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee jadore
Revenir en haut Aller en bas
Alasiae
Ancien loup
Alasiae


Nombre de messages : 67
Race : Elfe des Lunes
Date d'inscription : 14/06/2006

[VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là? Empty
MessageSujet: Re: [VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là?   [VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là? EmptyDim 16 Juil - 1:35

galfiw...tu peux être bête parfois.merci pour vos compliments cela m'encourrage pour la suite...
mercimerci
Revenir en haut Aller en bas
Lenwë
Loup
Lenwë


Nombre de messages : 740
Race : Elfe des Lunes
Date d'inscription : 04/03/2005

[VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là? Empty
MessageSujet: Re: [VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là?   [VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là? EmptyDim 16 Juil - 10:26

Franchement là je dis c'est super.
bravo bravo bravo

J'ai remarquer une petite erreur dans une phrase au début:

Citation :
Le groupe rebelle des hommes-sauvages suivait la route du Nord en direction de la Meute, pou voir ce qu’ils pourraient piller d’intéressant.

Il manque un "r" non?



Et je me demande si un peu plus loin il n'y aurrai pas aussi une petite erreur:

Citation :
poursuivant les elfes qui essayaient furtivement de parer les coups.

Ce ne serai pas plutôt futilement?
Revenir en haut Aller en bas
Alasiae
Ancien loup
Alasiae


Nombre de messages : 67
Race : Elfe des Lunes
Date d'inscription : 14/06/2006

[VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là? Empty
MessageSujet: Re: [VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là?   [VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là? EmptyDim 16 Juil - 17:33

Perso j'ai un doute mais la correction d'orthographe de word ne l'a pas souligner...mais je vérifie sur le dico et si c faut je corrige.
Revenir en haut Aller en bas
Alasiae
Ancien loup
Alasiae


Nombre de messages : 67
Race : Elfe des Lunes
Date d'inscription : 14/06/2006

[VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là? Empty
MessageSujet: Re: [VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là?   [VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là? EmptyMar 18 Juil - 20:39

Lorsqu’ils eurent récupéré de leur lutte, ils restèrent un moment enlacés formant un bloc par mis les rochers plats. Alasiae entendait le bruit d’un torrent qui dégringolait. Wolfy et elle, sous la pluie battante scrutèrent les ruines en fumées.

L’eau de pluie avait éteint les flammes et purifiait le sol du sang des hors la loi. Le visage d’Alasiae ruisselait. Ce liquide rinçait l’œil crevé de l’elfe. Le loup fut traité de la même manière. Comme étrangeté : ils avaient tout deux l’œil gauche d’arraché. Deux grandes balafres formaient un X pour point d’intersection : l’œil !

Cela faisait une demi-journée à présent qu’ils avaient posés les armes. Tremblotants chacun enlaçant l’autre. Alasiae faisait un tour sur elle-même pour se faire une idée de la topographie des lieux. L’odorat de Wolfy avait détecté une proie. La faim était allée les secouer pour qu’ils se prêtent à d’autres occupations que la désolation et la lamentation.

LA chasse leur avait permis de faire une trêve. Elle s’était effectuée sous un ciel se dévoilant sous un accablant soleil de midi, et le vent soufflait légèrement dégageant les nuages retardataires. LA fraîcheur de l’air faisait onduler les branches des cyprès.

Alasiae venait de cuir le lapin. Elle en donna la moitié à Wolfy. D’habitude le loup alpha se mangeait sa part, laissant le reste pour offrande à Alasiae qu’elle partageait avec les autre individus de la meute. LA meute entièrement décimée par les hors la loi, des hommes sauvages de Quatar.

Dans le chemin où ils poursuivaient leur route droit dans l’inconnue sans but précis, ils avaient trouvés des empreintes ! Alasiae par la forme effilée des pas, devina la présence d’autres elfes qu’elle dans les parages. Se disant qu’un ou une elfe devait voyager le long de la crête. Il serait susceptible d’emprunter un chemin rocailleux pour gagner les passages des eaux.

Alasiae se souvenait des elfes qui soumis à l’esclavage c’étaient révoltés contre les hors la loi de Quatar. Elle pensait à l’un d’eux. Alors elle entreprit de suivre la piste marquée par les pas elfiques. Elle était désireuse de découvrir la civilisation qu’elle avait fuite.

L’elfe se sentait pourtant à l’aise aux côtés de Wolfy le loup. Elle connaissait bien se canidé qu’elle avait vu naître. Ils étaient unis à travers la même douleur : la destruction des leurs ainsi que leur espoir !

A vivre aux côtés des loups durant cinq longues années, elle apprit tout d’eux ! Leur vie dans la forêt et dans les hautes montagnes, les proies auxquelles ils portaient une prédilection particulière, les lieux qu’ils choisissaient scrupuleusement afin d’établir leur tanière.

Aujourd’hui, la tanière se résumait à Alasiae et Wolfy. Une elfe et un loup. Alors que la meute comptait de la louve et de ses petits, dont Wolfy, de quatre loups adultes ainsi que le loup alpha qui accueilli Alasiae. Les louveteaux régentaient toute la tanière et jouaient longtemps avec l’elfe en lui mordillant la peau.

A ses simples souvenirs, Alasiae se sentit incapable de retourner dans la vie civilisé. Elle avait besoin de se retrouver ainsi que Wolfy. Le risque de noyer son âme était énorme. Alasiae ne portait pas les civilisés dans son estimes. Le seul exemple qu’elle eut de la civilisation fut l’esclavage, l’humiliation, le crime et l’obscénité de leurs actes. Elle avait quand à elle, une prédilection pour manger le foie des ses agresseurs. Elle en donnait toujours une part à Wolfy.

Leurs destins étaient liés qui se confirmaient par les dieux à travers leurs œils arrachés dans la dernière lutte contre les hors la loi. L’un était le deuxième œil de l’autre. Dès qu’il y avait besoin de deux yeux, chacun se servait de l’unique pour apporter ses services à travers ce que l’unique lui permettait de voir. Ils avaient réussi à devenir le complément de l’autre. Là où l’un avait une faille, l’autre lui apportait mains forte. Ils étaient puissants ensembles.

Chaque jour, Alasiae balayait ses souvenirs. Elle arrivait de moins en moins à canaliser sa haine. Les blessures du passé saignaient en elle. Ces images qui la hantaient étaient celles où les Quatarites choisissaient une elfe. L’elfe du soir ! De la récompense ! Celles qui osaient se rebeller payèrent le prix fort. Alasiae subit cette perversité autant que les autres. Jusqu’au soir de la chasse aux loups.

Ce soir là comme tous les soir de chasse, le maître réveilla Alasiae. Sa passion était de tuer le loup et vendre leurs peaux. Il utilisait des pièges aux mâchoires puissantes qu’Alasiae modifiait en cachette pour permettre aux loups de s’évader sans prendre le risque d’abîmer une patte. Le quatarite avait abusé sexuellement la jeune elfe âgée d’une quinzaine d’années. Mais c’était une fois de trop ! Envahie par la rage propres aux enfants et aux femmes souillés, Alasiae avait assassiné son agresseur à coup de dague.

Ces images étaient aussi imbibées des scènes chaotiques des deux fois où elle massacra les hors la loi. Au moment, où ses souvenirs atteignaient le sommet de sa douleur de laquelle elle se tenait à présent, l’humiliation et la culpabilité faisait hurler son cœur. Descendant le petit sentier qui sinuait son esprit, elle guettait un cliquetis une respiration révélatrice, à l’affût du moindre frôlement dans les buissons où un être civilisé passerait par-là. Chaque fois qu’elle en trouva un, elle lui sauta dessus et l’éventra arrachant à vif le foie qu’elle mangea.

La haine, l’honneur, le crime ! Elle ne savait pas si ce qu’elle faisait était bien ou mal. Mais elle choisissait ses victimes. Elles devaient être de sexe masculin et adultes. Jamais elle ne tua enfant et femme. Son passé si traumatisant faisait d’elle un psychopathe. Elle avait le besoin impulsif de tuer les mâles. Un besoin qui sur le moment l’éloignait de ses souvenirs oppressants, mais qui se révélaient être encore plus insupportables et destructeurs.

Mis un jour alors qu’elle entendait du bruit elle grimpa perchée sur une branche d’un arbre. Elle resta cachée et vit un elfe masculin. Au moment où elle s’apprêtait à l’assassiner, elle fut frapper par ce visage ! Un visage beau et profondément triste. En le suivant elle le vit se mélanger au sein d’une meute. Ils avaient l’air de se connaître car cela paraissait être de simples retrouvailles. Respect et bonté émanait de cet elfe.

Si Wolfy savait parler dirait à la jeune fille :

« Tu souris ma belle ! Tu souris pour la première fois depuis longtemps ! »

Mais de crainte d’être repérée, elle s’éloigna. Sur le chemin, elle s’arrêta net. Elle regarda en direction de l’elfe masculin. Son regard s’arrondit :

« Lui ! C’est lui ! C’est lui qui a fuit de Quatar ! Lui que je revis, une deuxième fois il y a cinq ans….Qui est-il ? Qui est cet elfe que mon esprit n’éprouve aucune haine ? »

L’idée lui vint alors que cet elfe qu’elle voyait en assassin au début était peut être un frère ou un membre de son clan….. Son odeur lui était si familière. Cette odeur lui ramena le désir de découvrir la civilisation. Elle enduisit son cœur d’un courage nouveau au doux visage de cet elfe inconnu. Elle se demanda ensuite comment elle allait se maîtriser face à la source de ses pulsions. Wolfy la suivait toujours, il lui arrivait de lever le museau en frottant sa truffe sur la main de son amie.

Au moment, où il leva la truffe, il aperçu un étrange volatile volant au-dessus de leurs têtes. Alasiae portait son regard sur ce quoi regardait le loup. Ils avaient trouvé que cela était sans doute normal. Pourtant, l’aigle continuait à roder au-dessus d’eux. L’elfe fut étonnée de voire que l’aigle cherchait à se diriger à chaque fois qu’elle avança d ‘un pas. Il semblait se diriger vers un point précis. L’elfe entreprit de le suivre. Elle traversa chemins, cours d’eau et les types de végétation qui s’affichaient sous son œil. Poursuivre l’aigle était pour elle un but nouveau et impérieux. Dès qu’elle ralentissait son pas ne serait-ce qu’un court instant, le visage de l’elfe inconnu revenait inopinément s’insinuer en elle.
LA nuit tombée, c’était plus dur que tout. Car elle devait écouter son instinct et les sens développer de Wolfy pour continuer le chemin. Mais elle pensait à manger et à dormir. Chaque fois qu’elle s’endormait, elle rêvait à l’elfe. Au fur et à mesure que les ténèbres s’épaississaient et que le silence s’appesentait sur l’esprit d’Alasiae, elle avait de plus en plus de mal à chasser l’elfe.

Pour le faire disparaître, elle avait essayé d’écouter le hululement d’un hibou, le chant de Wolfy. Mais cela ne faisait que de le ramener pour être encore plus gravé. Tout dans cette forêt, lui évoquait l’elfe inconnu. N’y tenant plus elle se levait à la recherche de l’aigle. Elle se relançait dans sa course folle. C’était idiot de suivre un aigle, mais elle sentit qu’il lui apportait un message. De plus il était le seul à l’éloigner un temps soit peut de l’elfe.

Mais le matin quand le soleil se levait et les ténèbres s’évanouissant dans les ombres des arbres, Alasiae put retrouver le volatile. Ce matin là, l’aigle ne l’attendit plus. Il partit droit devant ? Alors elle se lança dans une course acharnée. Elle s’enfonça dans les profondeurs de la forêt . Elle fut arrêtée par une vision. Une grande montagne se pointait face à elle. Fière géante de pierre qui ne fit pas reculer Alasiae. Elle monta dans la géante, se hissa jusqu’à la mi-hauteur.

Sur son éperon, elle regarda en contre bas. Un village se trouvait entouré d’un bras de forêt. Elle descendit direction l’Ouest se dirigeant vers le village. Arrivée devant le premier champs de culture elle retrouva l’aigle messager perché sur un des piquets de bois qui faisaient le périmètre du champ.

a suivre.....


Dernière édition par le Mer 19 Juil - 20:47, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Lenwë
Loup
Lenwë


Nombre de messages : 740
Race : Elfe des Lunes
Date d'inscription : 04/03/2005

[VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là? Empty
MessageSujet: Re: [VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là?   [VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là? EmptyMer 19 Juil - 20:42

c'est sympa. Juste un petit conseil word corrige les fautes d'ortographe pas de grammaire.

Citation :
Elle fut arrêter par lune vision.

Voilà il y a un "l" de trop à "une". Et il y en a d'autre comme ça.
Sinon pour l'escalade de la montagne il n'y a pas beaucoup de montage sur la carte de LoO.
Fait attemntion car la géographie fais aussi partie du BG.
Revenir en haut Aller en bas
Tarlag
Voyageur
Tarlag


Nombre de messages : 4
Race : Homme Sauvage
Date d'inscription : 22/07/2006

[VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là? Empty
MessageSujet: Re: [VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là?   [VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là? EmptySam 22 Juil - 15:51

Kayl a écrit:
La forêt de quatar tout simplement...

non, la forêt s'appelle forêt oublié ou forêt de l'oublie.

Si vous avez besoin d'un quatarite ou de renseignements sur Quatar, prevenez moi au Trois Ruisseaux ou par Bal (1084).
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





[VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là? Empty
MessageSujet: Re: [VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là?   [VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là? Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
[VF1] [Alasiae] Et si la vrai histoire était celle là?
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» [VF1] Alasiae la fille aux loups!

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La Meute :: Au sein de la Tannière :: Crypte du Chêne (Bibliothèque) :: La réserve (Salle des vents)-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser