[VF1] [Lya&Clan] Quand le passé revient

HRP : Pour faire plus clair : Lya, Nävis, Labyala , Kowu, Haldir, Hemelt, Thunziel


Lya était à peine revenue à Luminae que son cœur rêvait déjà de repartir. Et pourtant que de bons souvenirs dans cette cité. Les années passées en compagnie des ses frères faisaient partit des meilleurs moment s de son existence. D’ailleurs, elle savait qu’ils n’allaient pas tarder. Bientôt elle pourrait les revoir.

Mais pour l’heure Lya avait d’autres projets. Hemelt, son nouveau correspondant du Clan du Loup, lui avait proposé de passer à la Tanière de la Meute.

Lya se faisait une joie de rencontrer Kowu son premier interlocuteur, ainsi que les différents membres de la Meute, afin de mettre des visages sur les noms qui lui étaient familiers à présent.

Elle se prépara rapidement, mit une tenue légère, bien loin de celles qu’elle portait dans la journée pour remplir son rôle de Conseillère et fila à la Tanière.

Lya était un peu intimidée, les personnes qu'elle croisait la regardaient bizarrement. Ces visages n’évoquaient rien à Lya qui laissait transparaître sa curiosité. Mais soudain une jeune Elfe pétillante s'avança énergiquement vers la Femme Sauvage.

Et moi alors ? Tu n'te souviens pas de moi ? Nävis, la jeune Nävis, accueille Lya de manière éclatante.

Bienvenue parmi nous Lya, tu es ici chez toi !

Elle prit Nävis et la serra dans ses bras. :Nävis, Comment veux tu que je t'oublie.

Puis les présentations s’enchaînèrent les unes après les autres. Nävis avait sifflé un coup à l'entrée de la tanière pour rameuter tout les Loups. Haldir était le premier arrivé, puis Hevens qu’elle avait déjà croisé à Na’helli, et qui s’agenouilla pour lui embrasser la main. Ensuite ce fut le tour de Thunziel, qui semblait plutôt surpris, celui de Labyala sur qui elle faisait grande impression et qui proposa un toast.

Je lève mon verre à l'amitié entre nos deux peuples !

Et enfin vint le tour de Kowu.

Bon... Bonjour...

Il s'inclina, et il lui fit un léger baise main :


Dame, soyez la bienvenue à notre Tanière. Je suis honoré de vous rencontrer enfin.

Il se présenta, et l’accueillit de la plus gentille des façons.

J'espère que votre séjour ici sera des plus agréable. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, faites demander Kowu ; c'est moi ; et j'essayerai dans la mesure du possible d'accéder à votre demande.
Hemelt ne devrais plus tarder, il aura certainement entendu le sifflement de Nävis...

Lya était aux anges. Elle n'aurait pu rêver meilleur accueil. Pourtant elle se sentait gênée de l'impression qu'elle semblait faire à ces elfes. L’attitude de Kowu la faisait sourire, il lui semblait plus sûr de lui dans ses lettres. Elle hésitait, était-elle obligée de faire un petit discours ? Elle se dit que si elle le faisait maintenant, elle pourrait ensuite passer à autre chose. Alors elle se lança :

Amis Loups, Je fais certes partie du Conseil de Luminae, mais en aucun cas ma personne ne demande plus de respect que les vôtres. Je ne suis pas venue vous rendre visite en tant que Lya, Conseillère, mais en tant que Femme Sauvage, désireuse que les relations entre nos peuples continuent de s'étoffer. Mon voyage à Na'helli n'a fait que conforter mes idées sur la grandeur et la générosité des elfes. J'ai aimé me promener dans les ruelles de Na'helli, ainsi que dans votre magnifique forêt.

J'ai des rêves plein la tête, j'ai envie de montrer au monde entier la fraternité et l'amitié qui lient les Elfes aux Hommes Sauvages.

Je te suis Labyala, levons nos verres à cette amitié !

Lya avait envie de laisser temporairement tomber son étiquette de Conseillère. Elle voulait juste passer un moment agréable, en compagnie de ces Elfes si chaleureux qui, elle l’espérait, deviendraient peut-être un jour des amis.

Tout le monde s’empressa de lever son verre. Les toasts fusaient des quatre coins de la pièce.

A nos deux peuples !!!
A nos deux peuples, plus grands et forts ensembles !
A l'amitié entre Loups et Hommes Sauvages !
Hiiiha ! Vive nous !

La soirée s’annonçait prometteuse.

Nous n'avons plus qu'à fêter cette alliance jusqu'à la fin de la nuit.
Bien sur Lya si vous êtes exténuée par voyage et ça serait normal, nous reporterons la fête à demain!!

Kowu, en gentleman qu’il était, tint à lui laisser le choix et mit une chambre à sa disposition.

Tous semblaient attendre une réaction, les gestes semblaient suspendus.
Lya ne savait où donner de la tête car en même temps d’autres elfes venaient d’arriver. Lytharion, Elwë, Thunziel, Kiba. Il fallait faire les choses dans l’ordre. D’abord refuser poliment la proposition de Kowu. Elle se tourna vers lui et lui décocha un splendide sourire :

Kowu, je suis certaine que si je m’allongeais, je m’endormirais immédiatement, mais la soirée est tellement douce et la compagnie si agréable, que je préfère me passer de sommeil pour prolonger ces instants le plus longtemps possible.

Pour son plus grand bonheur, sa réponse fut accueillie avec joie.
Ensuite, il fallait répondre aux diverses salutations qui fusaient de toutes parts :

Lytharion, Elwë, Thunziel, Kiba, je suis ravie de vous rencontrer.

L’allégresse s’installa et peu à peu l’ambiance se mit à la fête, mais Lya essayait de rester encore un peu dans son rôle de Conseillère. On ne se débarrassait pas comme ça de son étiquette.
Labyala et Nävis, firent démarrer la musique. Tous reflétaient la joie et la bonne humeur. Tous, sauf Hevens, qui jouaient les Calimero car Kowu lui avait demandé d’être moins familier avec la Conseillère. Son air boudeur lui donnait un petit quelque chose qui fit céder les dernières tentatives de Lya pour contenir sa joie. Elle éclata de rire, s'approcha de lui, et alors que la musique s’accélérait, elle l'entraîna dans un tourbillon endiablé. Laissant partir la tête en arrière, et faisant virevolter ses longs cheveux mordorés, elle sentait que les premiers effets du vin commençait à l’enivrer peu à peu.

Soudain un elfe entre comme une flèche dans la salle et resta stupéfait en voyant l'ambiance.

L'ambassade en fête ! On croirait rêver !

Il attendit que Lya finisse sa danse pour venir la saluer. C’était Hemelt, celui qui l’avait invité à la tanière et qui l’invitait à présent sur la piste de danse.

Comment refuser, son sourire, à lui seul méritait de perdurer.

La musique semblait tournoyer dans les airs. Et avant même de s’en rendre compte, Lya avait changé de partenaire, elle dansait dorénavant avec Hemelt qui la faisait virevolter gracieusement. Hevens Allait-il se remettre à bouder ?
Du coin de l’œil elle aperçut Nävis qui n’avait pas laissé Hevens en rade.

Ouf ! Si la vie pouvait n’être faite que de journées comme celle-ci ! .

Hemelt, je ne te remercierai jamais assez de m’avoir invitée à venir vous visiter dans votre tanière.

Pendant plusieurs heures, Lya se laissa entraîner par la musique.

Que c’est bon de pouvoir agir sans penser aux conséquences de ses actes…

Lya cessa de virevolter en même temps que la musique s’arrêta. Son pouls battait encore la chamade, mais elle reprenait peu à peu son souffle. Les elfes dansaient divinement bien, mais ils ne lui avaient pas laissé une seconde pour souffler.

Elle vint rejoindre Kowu, et but un hydromel à ses côtés. Elle aimait la présence de Kowu, chaleureuse et rassurante à la fois. Elle lui rappelait quelqu’un… Kyrion… Où pouvait-il être ? Serait-il jaloux de l’attention que lui portait Hemelt et Hevens ?

Le silence se fit et Haldir se mit à réciter un magnifique poème. La beauté des mots et la douceur de la mélodie, firent céder les dernières résistances de Lya. Elle sentit le sommeil la gagner, mais elle ne voulait pas quitter l’assemblée. Elle posa doucement sa tête sur l’épaule de Kowu. Elle releva légèrement le menton afin d’observer sa réaction. Il lui sourit, il avait senti sa fatigue. Elle ferma les yeux et se laissa bercer par les paroles d’Haldir.

Kowu attendit que la respiration de Lya devienne lente et régulière, et qu'elle fût tout à fait assoupie. Sans un mot, avec discrétion, il se leva, prenant délicatement et précautionneusement la Femme Sauvage dans ses bras.

Il la transporta hors de la salle de réjouissances et pénétra dans une petite pièce, aux murs de pierres froides et lisses. Une petite bibliothèque à demi vide ornait un des murs et, face à elle, un lit aux couvertures moelleuses. Il y déposa Lya, prenant garde de ne pas la réveiller.

Les cheveux de la Femme Sauvages ondulaient et scintillaient dans la lumière des bougies. Il souffla les petites flammes qui vacillèrent et s'éteignirent.

Il couvrit Lya, pour qu'elle n'ait pas froid puis, il s'agenouilla devant le lit, observant ce corps si frêle et fragile se soulever au rythme des respirations. Il ne sut pas ce qu'il lui prit, mais il caressa la fine chevelure de Lya avant de se relever et de quitter la pièce à pas feutrés.


Lya qui avait fini par s’endormir au milieu des elfes, avait vaguement senti des bras la porter jusque dans un lit. Mais l’odeur rassurante de Kowu l’avait convaincu qu’elle pouvait se laisser aller. Elle avait dormi comme un loir.

HRP : Pour faire plus clair : Lya, Kyrion, Necrid, Kowu, Riyareos, Elisenda

La journée qui suivit fût tout aussi radieuse et aussi délicieuse que la soirée de la veille.

Le soir Kowu lui proposa de l’emmener à la taverne. Elle n’y avait jamais mis les pieds, car elle n’aimait pas vraiment les boissons alcoolisées. L’idée de s’y rendre la rendait curieuse et lui donnait l’impression de mettre un peu de piment dans sa vie tellement monotone.
Lorsqu’elle arriva, elle manqua de repartir aussi sec, car à peine avait-elle mis les pieds dans la taverne, qu’elle aperçut Kyrion.
Elle ne put faire marche arrière car il l’avait aperçu et Necrid avait crié son nom à travers la grande salle. Elle s’approcha donc et embrassa chaleureusement Necrid. Du bout des lèvres, elle adressa un bonjour réservé à Kyrion et lui demanda des nouvelles de Sylia. Ce dernier parut surpris par son attitude mais lui répondit calmement et lui demanda ce qui n’aller pas.

Mais, au lieu de rassurer Lya, cela ne fit que lui confirmer que Kyrion était un rustre, et qu’il ne valait pas la peine de se mettre dans tous ses états. Pourtant, elle ne put empêcher la colère de monter. Afin de faire taire la voix qui menaçait à tout moment de crier, de hurler et de cracher la jalousie qui l’étreignait, elle commanda un Hydromel qu’elle avala d’une seule traite. Le liquide mordoré lui brûla le larynx, ce qui eut pour effet de la faire taire momentanément.

Kyrion voulait savoir ce qu’il avait fait de mal. Il lui disait qu’il ne comprenait pas son attitude. Et Nec, comme à son habitude, jouait les troubles fêtes et mettait son grain de sel à la conversation déjà tendue entre Kyrion et Lya.

Soudain, la vague de colère qu’elle sentait monter en elle depuis un petit moment sortit brutalement et déferla sur le pauvre Kyrion qui ne put plus en placer une.

Nan, mais je rêve, tu te moques de moi ? Tu ne sais pas ce que je te reproche ? Nan, mais en même temps, tu n’as AUCUN reproche à te faire, N’est-ce pas ? Ce n’est pas TA faute si j’ai cru que Tes sourires M’étaient destinés. Ce n’est pas TA faute si j’ai cru que ta tendresse n’était PAS feinte.

Mais… je…
Et puis me faire croire que tu ne sais pas de quoi je parles, je t’ai vu ! Kyrion, ce n’est pas la peine de nier, je t’ai vu.

Lya attrapa la bouteille d’absinthe de Necrid et but une longue rasade directement au goulot. La colère qui l’habitait était tellement épaisse qu’elle absorba immédiatement la brûlure de l’alcool. Kyrion fit une nouvelle tentative qui fut immédiatement coupée par Lya.

Mais… Lya…
Comment ai-je pu être aussi stupide, et croire un seul instant que tu pouvais ne serait-ce que lever les yeux sur moi. Je suis loin d’être aussi belle qu’ELLE !
Aussi belle que qui ? Mais enfin tu es magnifique Lya !
Euh je crois que je vais vous laisser…

Lya regardait Kowu qui tentait de s’éclipser, et le retint par la manche.

Nan, Kowu, je veux que tu vois ça…

Elle avait presque crié, la colère grondait en elle, et lorsqu’elle se retourna vers Kyrion, ses yeux lançaient des éclairs.

Tu vas jouer les innocents encore longtemps ? Où tu vas me dire que tu ne te rappelles même plus de tes conquêtes d’un soir et alors ça voudrait dire que je me suis vraiment trompée sur toi…
Mais enfin Lya tu vas arrêter ton délire ?
MON délire ? MON délire ? J’avais pas l’impression de délirer quand je t’ai vu avec ELLE, et que tu étais si bien enlacé avec ELLE.
Mais enfin de quoi tu parles ? Et de qui ?
Tu as enlacé beaucoup de filles le soir où je suis partie ?

Lya baissa la tête, et s’avachit sur le sofa. La colère venait de s’envoler, et à présent la peine se lisait sur son visage. Elle ne put retenir ses larmes. Kyrion se calma aussitôt lui aussi, il s’approcha d’elle et la regarda calmement.

Je sais bien que je suis loin d’égaler SA prestance et SA grâce et je sais bien qu je n’ai pas les oreilles en pointes… mais je pensais que…
Que quoi ?
Que…

Il lui releva le menton et plongea son regard dans ses yeux.

Que... nous deux…qu’on avait… un avenir ensemble… tous les deux…
Et qu’est-ce qui a pu te faire penser autrement.

À présent, il lui souriait. Elle ne comprenait plus et ne savait que penser.

Et Sylia alors ? Je doute qu’elle ne représente rien pour toi… vu comment tu l’enlaçais… ce fameux soir… . Les larmes inondaient le visage de Lya.

Necrid éclata de rire immédiatement, ce qui permit à Kyrion de comprendre les paroles de Lya qui lui étaient incompréhensibles jusque là. Il la prit tendrement dans ses bras :

Un jour je t’apprendrai, tous les secrets des danses et des traditions elfiques !
De toutes façons c’est pas du tout son genre de femmes ! grogna Necrid, qui se crut obligé d’intervenir.

Lya s’était reculée, et mit du temps à comprendre ce qui venait d’être dit..

Mais… Mais alors ? Je … tu…

Lya referma la bouche et afficha un sourire éblouissant.
Elle se rapprocha de Kyrion et posa ses lèvres sur les siennes, et le jeune elfe, sembla apprécier la suite des événements car il se laissa faire.


Alors que la situation ne pouvait être meilleure, Lya se laissa aller contre Kyrion et ferma les yeux pour apprécier l’instant présent. Pourtant, elle les rouvrit presque aussitôt. Un courant d’air glaciale venait de passer entre ses omoplates et remontait le long de sa nuque. Elle regarda autours d’elle affolée et aperçu l’origine de la peur qui s’insinuait en elle à une vitesse prodigieuse. Lorsqu’elle était entrée, la présence de Kyrion avait occulté toutes les autres. Mais à présent elle se rendait compte qu’un Olympien se trouvait non loin d’elle.

En moins de temps qu’il ne le fallait pour le dire, la jeune Conseillère, se retrouva complètement tétanisée. La peur se lut sur son visage. Kyrion, qui l’avait sentit tressaillir, et la regardait, complètement désorienté.

Lya ? Mais qu’est-ce qu’il t’arrive ?

Perso, je n'ai qu'une chose à dire, j'adore !
Faudra qu'on bosse la suite !!

Je le redis, c'est super bien écrit, et c'est un très beau résumé de tout ce qui s'est déroulé à la Tanière...!

Comme dit Kowu, vivement la suite !! :p

HRP :Rappel :Lya, Kyrion,Necrid, Kowu, Riyareos, Elisenda


Lya était incapable de parler, la peur qui s’insinuait en elle, la paralysait et l’empêchait, et de bouger, et de parler. Elle avait peur, peur comme jamais. Peut-être était-ce l’alcool qu’elle avait bu pendant sa dispute avec Kyrion, peut-être avait-t-il exacerbé ses sensations. Toujours est-il qu’elle n’arrivait pas à se contrôler et Kyrion commençait à s’inquiéter. Sensible à ses angoisses, il cherchait ce qui pouvait provoquer chez elle cette réaction Il suivit des yeux son regard et essaya de remonter à la source de sa peur. Lorsqu’il vit Riyareos, l’Olympien, son incompréhension s’aggrava.
Kowu, quant à lui, semblait devenir fou. Se tenant la tête à deux main, il se balançait d’avant en arrière le regard fixé sur un point invisible. Ses lèvres remuaient mais aucun son ne sortait de sa bouche.
Lya avait l’impression de vivre un cauchemar, les émotions exacerbées qu’elle ressentait étaient bien réelles, pourtant, elle avait l’impression d’assister à une scène dont elle serait à la fois le spectateur et le principal acteur. Elle entendait Kyrion lui demander si elle voulait prendre l’air, mais elle se voyait également ne pas lui répondre, le regard bloqué sur Riyareos.

C’est ce moment qu’Elisenda, Première Conseillère de Luminae, choisit pour faire son apparition dans la taverne. Comprenant que quelque chose clochait, elle s'approcha immédiatement de Lya, sans vraiment se préoccuper des autres.

Ma sœur ?

Lya, les yeux exorbités, secouait la tête et regardait Elisenda d’un air désespéré et terrorisé. Elle ne comprenait pas sa peur irraisonnée envers cet Olympien qui pourtant ne lui voulait aucun mal. Mais il fallait que cela cesse, son cœur cognait trop fort dans sa poitrine, elle le sentait prêt à exploser.

L’Olympien, conscient que sa présence était la cause du trouble de Lya décida de s’éloigner.

Je crois que je vais aller dans le patio pour ne pas déranger cette dame. Excusez moi…

Dans sa tête, Lya criait Oui, va t’en, loin, surtout très loin…
Et comme personne ne le pria de rester, Riyareos partit en direction du patio, visiblement à contre cœur.

Je viendrai vous chercher si elle va mieux... lui lança Kyrion, avant de plonger ses yeux dans ceux de la Conseillère affolée.

Mais Lya ne le voyait pas, ses yeux fixaient le dos de Riyareos. Elisenda qui comprenait ce qui se passait entre Lya et Kyrion, s’écarta, laissant la jeune Sauvage au bon soin de l’Elfe.
Mais soudain, sa tension de Lya descendit aussi vite qu’elle était montée, sa peur s’effondra en même temps que l’Olympien passa la porte de la taverne.

Lya, retrouvant ses esprits, s’écroula.

Je suis désolée, je ne sais pas ce qui m'a pris…

Lya prit alors conscience des regards posés sur elle, et de l’attention qu’elle avait générée, elle aperçut aussi Kowu plutôt mal en point. Elle surpris alors le regard de Kowu posé sur elle, il l’observait, et l’horreur pouvait se lire sur son visage.

Elles... Elles... Elles se sont servies de vous...

Cette phrase se grava instantanément dans la mémoire de Lya, mais sur le moment, elle n’y prêta pas attention. Kowu, lui semblait en colère d’avoir lâcher cette phrase et se reprit aussitôt, bafouillant quelques mots.

Je... excusez moi, je ne suis pas dans mon état normal... Sans doute cette liqueur… Je... C'est très rare... A vrai dire c'est la première fois...
Mais pourquoi avoir bu alors ? J'ai l'impression que la boisson n'y est que pour une part…
C'est Lya.
Moi ? Mais qu'ai-je fais ?
Vous...
Lya ?
C'est ce froid...
Ce froid ?
C'est ce sentiment si intense... C'est votre peur... Votre terreur...
Oui, et je ne l'explique pas moi-même, et je m'en veux, ce garçon n'avait pas l'air méchant ! Mais c'est incontrôlable chez moi. La peur me saisit au ventre et je ne peux plus bouger je suis tétanisée
Je l'ai sentis...
Vous avez les sens fins ma foi...
Je ne sais pas... Peut-être cela a-t-il un rapport avec ma pathologie...
Et Riyareos est très sympathique... Je me demandais bien ce qu'il t'arrivait.
Enfin, tout va mieux, maintenant...Mais… Je suis désolé… pour... tout ça…

Lya tourna un regard surpris vers Kowu.

C'est moi Kowu, qui suis désolée…
C'est de ma faute si les circonstance n'étaient pas propices...

Kyrion serra Lya contre lui et l'embrassa.

Ne t'inquiète pas...
Pas du tout, rien n'est de ta faute Kowu
Ne bouge pas je reviens...

Lya, interdite, regarda Kyrion se lever et se diriger vers le patio et revenir rapidement.

Désolé...
Où étais tu ?
Je parlais avec Riyaréos... Il nous propose d'aller dans le patio discuter avec lui.

Elisenda semblant partante, Lya se fit violence et décida d’aller présenter ses excuses pour son comportement déplacé, même vis-à-vis d’un Olympien. Elle ne les aime pas, ça c’est indéniable, mais de là à réagir ainsi… Elle a toujours su cacher sa peur, et elle s’en voulait de s’être laisser aller. Elle se leva, prit la main que lui tendait Kyrion et se dirigea vers le patio.

Respects

Très bien écrit, le commencer sans le finir est impensable.
J'ai vraiment aimé, et je réclame donc une suite, et pas qu'une...

Tes désirs sont des ordres...

HRP :Rappel : Lya, Kyrion, Necrid, Kowu, Riyareos, Elisenda

Lya sortit de la taverne agrippée au bras de Kyrion. À l’instant où elle pénétra dans le patio, le froid intense qui l’avait envahit plus tôt ressurgit immédiatement. Kyrion, la sentant tressaillir, resserra son étreinte, et posa une main sur sa hanche. Lya vit Elisenda se retourner à leur approche.

Tu vas y arriver Lya... Je sais que tu en es capable... lui murmura Kyrion dans l'oreille.

Lya se sentait honteuse de son comportement. Elle avait toujours su maîtriser ses réactions qui se limitaient à une haine viscérale, mais la peur qu’elle avait ressentit plus tôt lui laissait un arrière goût d’amertume. Il fallait qu’elle se reprenne. Elle s'approcha lentement de l'Olympien, tout en restant toujours à bonne distance pour l'instant. Riyareos regarde tout le monde avec un petit sourire triste. Curieusement il lui faisait aussi de la peine.

Je vous demande pardon Riyareos ...
C'est moi qui vous demande pardon. Vous ai je rappelé de mauvais souvenir ?
Je ne sais pas, C'est ça le pire. Je ne suis pas capable de contrôler cette peur panique qui m'habite en présence de l'un des vôtres quel qu'il soit. Ce n'est pas raisonné, et c’est pour cela que vous ne devez pas vous excusez.
Alors ne me voyez plus comme un Olympien. Simplement comme un chevalier errant.

Riyareos jeta un rapide coup d'oeil à Elisenda et Lya lui sourit timidement. Kyrion relâcha un peu son étreinte et invita Lya à venir s'asseoir sur un petit muret. Ne lâchant pas l’Olympien des yeux, Lya prit place sur le muret à côté de Kyrion. Elle tenait à expliquer que son comportement était vraiment inhabituel.

En fait je ne saurais comment dire, mais lorsque je suis dans mon état normal, Lya rougit en baissant la tête en pensant à l’alcool ingurgité, autant dire pas comme ce soir… je suis capable de sentir la présence d'un Olympien des lieues à la ronde.
Hum... pratique pour déjouer les embuscades. Riyareos sourit pour tenter de détendre l’atmosphère. Mais je vous accorde que ce n'est pas commun.

Lya semblait réfléchir, une idée qui lui trottait dans la tête depuis quelques temps déjà venait de s’imposer dans son esprit de manière si claire qu’elle fut surprise de ne pas y avoir pensé plus tôt...

En fait cette peur que je ressens envers tout Olympien… doit avoir un rapport avec… mon amnésie...

Lya sentit des yeux interrogateurs se poser sur elle. Très peu de personnes étaient au courant de son absence de passé. Les seules avec qui elle en avait discuté librement étaient ses deux frères d’adoption.

Ton amnésie ?
Hum… oui... Je n'ai aucun souvenir de mon enfance ni de mon adolescence... Je me suis réveillée âgée d’une vingtaine d’années à peu près, blessée, à l'agonie, sans aucun souvenir de moi. Il y avait gravé dans l'écorce de l'arbre au-dessus de moi trois lettres, L, Y et A et ce pendentif y était accroché. Joignant le geste à la parole Lya pris dans ses mains le pendentif qui ornait ses hanches.

Kyrion regardait Lya sans dire un mot, et Riyareos s'était rapproché d’Elisenda.

Personne n'a jamais pu me dire si Lya était mon vrai nom.

Elle avait baissée la tête en prononçant ces dernières paroles et Elisenda en profita pour la rassurer.

Un nom n'est pas important, Lya, il sert juste aux créatures que nous sommes devenues à nous reconnaître ou plutôt à nous désigner.

Lorsqu’elle releva la tête, les regards qu’elle rencontra l’invitèrent à terminer son récit.

J'ai alors été recueillie par deux Hommes Sauvages qui ont fini par m'adopter après m'avoir guérie et sauvée d'une mort certaine. Il m’a fallut beaucoup de temps, mais j’ai finit par accepter l’absence de mon passé.

Kyrion s’était rapprochée d’elle et la serait tendrement dans ses bras, conscient qu’il lui était difficile de se remémorer cette période de sa vie. Voyant que Lya s’était calmée, Elisenda décida qu’il fallait qu’elle lui parle de Riyareos. Elle se plaça en face de Lya et lui prit ses mains entre les siennes.

Lya, cet olympien a été banni de sa patrie, et je lui ai proposé mon aide, qu'il a acceptée…
Ton aide ?
C'est cela même.
Quelle sorte d'aide ?

Riyareos restait un peu en retrait

[color:c2f5=White:c2f5] Celle de lui apporter soutient et compagnie, tant qu'il le désirait.

Lya commençait à sentir la peur l'envahir à nouveau, mais faisait de son mieux pour la repousser le plus loin possible. Elle restait silencieuse, et laisser son regard aller d’Elisenda à Riyareos. Celui-ci se rapprocha et s’adressa à elle doucement.

Hum... Je pourrai peut-être vous aider à découvrir ce qui c'est passé si vous le voulez

Comme Lya ne répondait pas Elisenda intervint afin de la rassurer.

Lya, n'est-ce pas la meilleure solution de t'aider à trouver la source de tes maux ?
Comment ?

Lya après des années à chercher son passé s'était finalement habituée à ne pas en avoir. Elle se rendait alors compte qu'elle avait peur de ce qu'elle pourrait découvrir...

L’idée de retrouver son passé se mit à faire son chemin dans l’esprit de Lya et se mettait à germer lentement. Elle se déconnecta un peu de la conversation. Elle les entendait continuer à parler, mais seuls les mots parvenaient à ses oreilles, leur sens ne pénétraient pas sa tête.

Kyrion la serra contre lui, l’embrassa puis se leva avant de s’en aller. Tous finirent pas retourner dans la taverne à la suite de Kyrion. Lya se rendit compte en suivant Elisenda et Riyareos, que ce nouvel espoir qui naissait en elle semblait avoir repoussé ses frayeurs au plus profond d’elle-même.

De retour dans la taverne, Lya qui était totalement absorbée par l’envie de retrouver la mémoire se sentait bizarrement détachée des événements qui se déroulaient. Nävis était arrivée, et Kowu venait de partir. Mais Lya demeurait muette, perdue dans ses pensées. Lorsque l’Olympien repartit à nouveau dans le patio, Lya sortit de ses réflexions et le rejoignit dehors. À présent qu’il lui avait mis ces idées en tête il devait lui en dire plus.

HRP : Rappel : Lya, Kowu, Riyareos


Riyareos était allongé près de l'eau et regardait les étoiles. Lya vint s’asseoir à ses côtés. Elle était plus détendue que quelques heures auparavant et l'alcool qu'elle avait dans le sang commençait à s'évaporer. Ils se mirent à discuter et la tension qui les séparait s’atténua peu à peu. Lya habituellement peu loquace sentait une irrépressible envie de parler à cet Olympien. Elle était en pleine confusion. Elle vouait de la haine à cet homme de par sa nature et en même temps elle se sentait attirée par lui, et elle sentait le besoin de se confier à lui. Elle lui livra qu’elle avait perdu l’espoir d’en savoir davantage sur son passé

Voilà maintenant plusieurs années que j'en ai fait le deuil et je ne crois pas en être malheureuse, même si parfois...

Lya s'allongea non loin de Riyareos et perdit son regard dans le ciel étoilé.

Vous ne devez pas, ni ne pouvez, abandonner. Pour guider un peuple il faut ce connaître soit même avant tout.

Riyareos regarde un moment la Femme Sauvage.

Pendant de longues années j'ai épluché les registres de Luminae pour découvrir qui j'étais, j'ai fait du porte à porte, j'ai voyagé jusqu'à Na'helli, tout en espérant croiser quelqu'un qui me reconnaîtrait, mais mon apparence ou mon nom, s'il est bien le mien... n'ont jamais rien évoqué à personne… C'est à croire que je n'ai pas existé avant mon réveil dans la forêt des Ombres...
Je pourrai faire des recherches et poser quelques questions si vous le désirez ?
Des recherches ? Sur quoi ? La seule chose que je possède qui peux avoir un lien avec mon passé c'est ce nom LYA et ce pendentif que je vous ai montré toute à l’heure.

Riyareos se pencha afin d’examiner le pendentif accroché à sa ceinture

C'est déjà un bon début. Vous savez, à Lardanium des fois il suffit de prendre la bonne porte pour trouver ce que l'on cherche. D’où vient-il ?
En fait pour tout vous dire, je ne le sais pas exactement.

Lya baissa la tête et avala la boule qui se trouvait dans sa gorge, à chaque fois qu’elle évoquait ou pensait à ces moments douloureux... elle lui raconta alors son réveil dans la forêt des Ombres et le rôle qu’avaient joué ses frères adoptifs, Ish et Shub.
Riyareos l'écoutait en la regardant tendrement. Lya sourit aux étoiles, adressant silencieusement un remerciement à Gaïa d'avoir mis Ish et Shub sur son chemin. Alors qu’elle avait le regard perdu dans l’immensité du ciel étoilé, Lya se rendit compte que c’était la première fois qu’elle parlait de son amnésie. Cela la surprenait, et pourtant c’était comme si elle ne pouvait s’en empêcher.

C'est curieux, c'est comme si en votre présence je ne pouvais garder pour moi ce que je ressens. Toute à l'heure ma peur était des plus expressives, jamais je ne m'étais mis dans un état pareil…

Alors je vous en prie faite sortir ce que vous ressentez, ça fait souvent du bien.

J'ai mis ça sur le compte de l'alcool, mais je ne ressens plus ses effets et je continue à avoir des émotions exacerbées... Comme si j'éprouvais le besoin irrépressible de vous raconter ce que je suis, ce que je ressens, comme si je vous connaissais… C'est bien étrange, sachant que je n'ai pas approché un Olympien de près depuis mon réveil puisque je les évite, leur seule évocation me donne la nausée…

Riyareos se redressa doucement, son sourire n'était plus qu'un souvenir et ferma les yeux.

Ma race n'a pas toujours fait des choses très belles... Mais disons que je suis différent. Pas meilleur, pas plus mauvais... Seulement différent.
Pourquoi ai-je la sensation de connaître si bien les Olympiens alors qu'ils me répugnent… Oh… Je m'excuse je ne parle pas de vous… je suis désolée je manque de tact… Je n'arrive pas à contrôler mes émotions…
Il y a pas de mal je comprend. Peut être les avez vous côtoyé de près...

À cette idée, Lya ne put retenir ses larmes qui vinrent inonder son visage. Riyareos qui avait vu les larmes, hésitait à lui proposer ses bras comme refuge.

De près ? Comment cela serait-il possible… Nan c'est impossible…. Qu’est-ce que j’aurais bien pu faire avec des Olympiens…

Lya sentait qu’elle connaissait la réponse à cette question. Mais elle était encore bien trop profondément enfouie pour qu’elle puisse en avoir réellement confiance.

Rien n'est impossible dans ce monde... Je vous l'assure...

Lya avait relevé la tête et s'était retrouvée face à face avec l'Olympien. Elle ne put retenir ses sanglots plus longtemps et se laissa tomber dans les bras qu'il semblait lui offrir.
Riyareos la serra tendrement contre lui et resta silencieux attendant que la jeune femme évacue toute sa tristesse. Alors qu’elle commençait à se calmer, Lya fut secouée par un flash l'espace d'une seconde. Des images trop floues et trop indistinctes de son passé venaient de ressurgir tandis qu'il la serrait dans ses bras. Elle se redressa et s'écarta vivement, anéantie par la douleur et la force de ces images dont elle n'avait rien pu retenir.

Que… que… que s'est-il passé ?
L’Olympin la regardait interdit, A vous de me le dire...
Je ne sais pas… Vous… vous n'avez rien ressenti ?
Moi non. Mais vous visiblement...
Je ne sais pas... des images... mais trop vite... trop fugitives... presque irréelles... de la douleur... de la souffrance… trop de souffrance…
Je suis désolé... Le contact avec un Olympien à du être trop dur pour vous...
Je ne sais pas, c'était différent… lointain... pas comme tout à l'heure… il y avait des images... comme des tranches de vie...
Hum... Peut être votre vie...
de mon passé?... vous croyez ?
Je ne sais pas... Je n'ai pas vu ce que vous avez vu...
Mais c'étais trop rapide, je n'ai rien pu retenir…
J'en suis désolé...

Mais Lya n’écoutait plus, elle songeait à tout ce qu'elle avait refoulé depuis son réveil, à toutes ces questions qu'elle n'osait plus poser et à ces réponses qu'elle n'osait plus trouver.

Vous allez commencer votre chemin vers votre avenir et comblez votre passé…
Je ne sais pas. J'ai eu tellement d'espoir que j'ai perdu, je ne veux plus être déçue, j'ai l’espérance qu'un jour je retrouverais ma mémoire, mais je ne veux pas y croire tant que je n'aurais pas le fait accompli devant les yeux.
Je me doute bien... Mais regardez... cette perspective a séché vos larmes

Riyareos sourit à Lya qui lui rendit son sourire.

Alors ne perdez pas espoir... je vous y aiderai
Vous allez m'aider ? Comment ?
Je vais voir ce que je peux trouver sur ce médaillon...
Vous pensez que ça peut être la clé ?

Lya malgré elle commençait à reprendre espoir.

Peut être... Tout symbole se remarque.
Justement c'est bien pour ça que je n'ai guère espoir. Depuis le temps que je l'arbore, quelqu'un aurait du le remarquer.
Vous avez tord... Rien n'est jamais perdu.

Lya avait fermé les yeux et se prit à espérer pouvoir rencontrer sa famille.

J'aimerai que vous ayez raison.
J'espère... En tout cas je chercherai.

Lya se redressa soudainement quelqu'un venait de pénétrer le patio.

Kowu ?
Bonsoir
Bonsoir

Riyareos resta allongé dans l'herbe et salua rapidement l’Elfe.

Bonsoir Dame. Bonsoir, Riyareos.

Lya retrouva ses esprits, la présence de Kowu la ramena à la réalité, ses rêves et ses espoirs retrouvèrent rapidement leur place, profondément enfouis dans sa jolie tête blonde. Riyareos se remit à regarder les étoiles en caressant la balafre qui lui entaillait le visage et Kowu s'assit finalement à côté d'eux.

J'espère ne pas vous déranger. Je venais ici pour respirer un peu d'air frais...
Il n'y a pas de mal…

Lya se rallongea et regarda aussi les étoiles. Alors qu'elle y voyait un avenir joyeux plein de retrouvailles, la seconde d’avant, elle n'y voyait plus rien à présent, la mélancolie s'était à nouveau emparé d'elle comme lorsqu'elle avait décidé d'entreprendre des recherches sur son passé.
Mais tout au fond d’elle-même, une petite partie reprenait espoir.

Vous croyez que vous aurez des informations dans combien de temps ?
Laissez moi quelques jours et je vous dirai si j'ai avancé.

Lya ne put retenir un bâillement.

Riyareos, j'ai été ravie de vous rencontrer, je ne sais pas si vous allez me guérir mais vous m'avez déjà beaucoup apporté. Je vous fais confiance pour m'avertir par pigeon ? Dès que vous avez des nouvelles ? Nous nous retrouverons ici même pour en discuter ? Qu’en pensez vous ?
Ici ou par pigeon vous aurez des nouvelles, je vous donne ma parole de chevalier.

Riyareos s'inclina un peu devant elle.

Je vous serai infiniment reconnaissante si vous pouvez m'aider à retrouver la mémoire...
Kowu je te souhaite bonne nuit
Je m'en souviendrai. L’Olympien lui sourit avec visiblement une idée en tête.
Bonne nuit à vous aussi, Dame.

Lya fis un signe de tête à Riyareos pour lui souhaiter bonne nuit et déposa un baiser sur la joue de Kowu qui rougit sensiblement aussitôt, avant de sortit du patio.