Earalde courait dans la forêt des cendes, cela faisait deux heures qu’il avait quitté son village avec quelque hommes, leur but était simple, traquer la bête qui mangeait leur bétail. En sept jours celle-ci a dévoré vingt moutons avec une extrême violence, enfin c’est ce qu’a laissé deviner les cadavres que l’on a retrouvé, elle a même blessé au bras un berger alors que celui-ci essayait de défendre son troupeau. Personne avait vu à quoi ressemblait la bête, mais apparemment elle ne venait pas de la foret des cendres, donc on en a déduit que celle-ci était originaire des montagne habité par les géants.
Ils n’en pouvaient plus, cette course poursuite devait finir. La bête était a cents pas environs d’eux, pourtant on ne la voyait pas, on pouvait s’apercevoir de sa présence que par le mouvement des branches et des feuilles qu’elle faisait bouger pendant sa fuite. Il fallait en finir ! Earalde vit un de ces camarades le dépasser une fourche prête à être lancé dans sa main droite. Il y eu un sifflement, puit une sorte de grognement , la créature était touché. Ce grognement redonna courage au petit groupe dont un des membres refit voler une fourche, mais cette fois si le grognement fut accompagné d’un craquement.
Enfin il avait eu la bête, la libération !
Earalde regarda autour de lui, entre les arbres de la forêt des cendres il aperçu ces frères mort de fatigue, ils était tous recourbé sur leurs genoux pour reprendre leur souffle, en vain. Alors il s’avança tout seul pour trouver le cadavre de la bête, mais quelque pas plus loin, là où devait se trouver la carcasse, un jeune elfe gisait dans une flac de sang.
Le visage de Earalde se remplit de terreur. A la place du corps de la bête qu’il traquait il venait de trouver un jeune elfe entrain de mourir, celui-ci avait des cheveux gris, il devait a peine avoir vingt ans et deux fourche était plantée dans son corps, une lui traversait la cuisse droite, alors que la deuxième était figée dans son dos. Une énorme quantité de sang avait imbibé les vêtement du pauvre elfe, mais on pouvait reconnaître que c’étaient ceux d’un elfe de lune.
Earalde s’agenouilla près de l’elfe de lune, il ne pouvait retenir ces larmes, qu’avait-il fait lui et ces compagnons ! En prenant la pauvre victime dans ces bras il se rendit compte que celui-ci était encore vivant et qu’il le dévisageait, alors il arracha ces propres vêtement pour arrêter l’hémorragie, mais une main se posa sur son épaule, c’était celle de l’elfe de lune, il tentait de dire quelque chose :
- Je crois que c’est trop tard…
Une gerbe de sang sortit de la bouche de l’elfe.
- ..je vais m’endormir…mais merci.
Earalde n’en pouvait plus ! Il prit le jeune elfe dans ses bras tout en sanglotant.
- Ne dort pas ! Ta pas le droit !Il faut que tu parle … dit moi ton nom !
- Je me nomme Galou…du clan du…du loup
Galou avait male et Earalde le comprit. Il ne pouvait plus rien pour lui, il allait mourir !
- Je suis désolé…je voulait pas. Je voulait pas !
Les larmes d’Earalde se mélangea au sang de Galou.
- C’est pas grave, c’est la vie ! Le plus fort tue le plus…plus faible. Il ne faut pas t’en vouloir, tu savait pas.
Aucune haine sortait de la bouche de Galou, pourtant celui-ci savait qu’il allait mourir. Cela était trop pour les nerfs d’ Earalde, il n’arrivait presque plus a parlé, comment Galou pouvait-il accepter une telle mort avec autant de sérénité ?
- Mais…tu es si jeune, je suis déso…
Galou le coupa.
- Tu n’a pas a t’en vouloir…j’ai vécu dix-neuf années, c’est beaucoup pour un loup…
Une vague de douleur traversât le malheureux.
- …dit à ma meute que j’aurai voulu faire plus pour eux…
Puis soudain il eu l’aire terrorisé.
- … on ne m’oubliera pas, hein ?… je veux pas disparaître…
Entre deux larmes Earalde lui répondit :
- Non, je ne t’oublierais pas, jamais !
Galou ferma les yeux et laissa son âme rejoindre les esprit de la forêt
Le jeune berger passa environ une heure à pleurer sur le corps de Galou. Ces compagnon ayant comprit se qui c’était passé était partie, pour le laisser méditer. Puis il se leva et prit Galou sur son épaule tout en murmurant : « Je te ramènerais chez les tiens, et je leurs dirais tes dernières parole »
Earalde s’enfonça dans la forêt des cendres, guidé par l’esprit du défunt vert la tanière du clan du loups.
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